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Le marketing alimentaire continue de promouvoir les aliments, en vente en supermarché, trop riches en gras, en sucre et en sel. Mais aussi, les fast-foods et les collations, les boissons sucrées et les sucreries. De manière persuasive et omniprésente, il promeut les aliments qui contribuent à une alimentation malsaine, influençant les croyances, les attitudes et les comportements des enfants et des adolescents.
Céréales pour le petit-déjeuner, yaourts au chocolat ou à la vanille, goûters… L’ONG Foodwatch, que Top Santé a relayée, a passé au crible 226 produits pour enfants en vente en supermarché. 86 % d’entre eux seraient mauvais pour leur santé. Reportages Photos vous en dit plus.
Attention à l’obésité infantile !
Selon les autorités sanitaires françaises que Top Santé a relayées, 1 enfant sur 6 est en surpoids ou en situation d’obésité dans l’Hexagone. Les chiffres sont d’ailleurs inquiétants. En effet, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, en l’espace de seulement 20 ans, les cas d’obésité chez l’enfant et l’adolescent ont été multipliés par 10.
Ce phénomène génère des conséquences graves pour leur santé à l’âge adulte… Diabète de type 2, cancers, maladies cardiovasculaires…
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs publié un rapport de la commission en charge de formuler des propositions pour mettre fin à l’obésité infantile. Le rapport souligne que de nombreux enfants grandissent aujourd’hui dans des environnements de plus en plus malsains. Ils favorisent la prise de poids, grâce à la mondialisation et à l’urbanisation.
Une tendance qui touche tous les groupes sociaux
Il s’agit d’une tendance qui touche tous les groupes sociaux, tant dans les pays pauvres que riches. Le facteur qui a le plus grand impact sur les pays en développement est la propagation d’aliments malsains et de boissons gazeuses.
Entre 1990 et 2014, le pourcentage d’enfants de moins de cinq ans en surpoids est passé de 4,8 % à 6,1 %, ce qui signifie, en chiffres, de 31 à 41 millions.
Selon les données de 2014, près de la moitié (48 %) de tous les enfants de moins de cinq ans en surpoids ou obèses vivent en Asie. Et un quart en Afrique. Ce nombre a presque doublé depuis 1990, passant de 5,4 millions à 10,3 millions.
Alors que la sédentarité fait partie des premières causes de ce phénomène, la malbouffe est en cause aussi.
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Voici les 4 produits que l’ONG Foodwatch a épinglés
1 – Céréales pour le petit déjeuner,
2 – chips,
3 – gâteaux pour le goûter
4 – bonbons
Ces 4 produits sont “ultra-transformés”. Ils sont donc à bannir autant que possible du régime alimentaire des enfants et adolescents.
Mieux vaut donc éviter d’ajouter ce type d’aliments au moment de passer dans les rayons du supermarché !
L’ONG Foodwatch a étudié 228 références en vente en supermarché
Comme le rapporte l’ONG. Foodwatch dans un rapport qu’elle a publié à la mi-septembre, les aliments qui constituent ce que l’on appelle la malbouffe, font, en effet, l’objet de campagnes de marketing importantes pour inciter les plus jeunes à leur consommation.
« Les enfants sont constamment incités à consommer des produits trop gras, trop sucrés, trop salés… Influencés par l’armada de stratégies marketing et publicitaires mise en place par l’industrie agro-alimentaire pour vendre toujours plus », relate le rapport de Foodwatch dans une pétition qu’elle a adressée aux industriels de l’alimentation.
Et Foodwatch d’ajouter : “Or en tant que consommateurs, consommatrices, parents ou enfants devenus grands, nous sommes très inquiets de constater que les industriels continuent de cibler les enfants pour vendre leurs produits peu favorables au plan nutritionnel. Et ne manquent pas d’innovation en la matière ! Ces pratiques vont de l’étiquetage et la promotion de leurs produits. Mais aussi au développement de jeux en passant par le sponsoring et le placement de produits.”
Pourtant, l’ONG Foddwatch dénonce l’impuissance des parents face à ces techniques de marketing.
« Les parents sont impuissants face à ces techniques marketing agressives. C’est totalement immoral et irresponsable… Quand on voit les conséquences de la malbouffe sur la santé des plus jeunes aujourd’hui et pour leur futur.« , conclut l’ONG.
