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Parce que les sushis sont préparés à base de poissons et souvent sans matières grasses, ils se révèlent plutôt bénéfiques pour la santé. Mais s’agissant de chair crue, des risques d’intoxications alimentaires sont présents en cas de mauvaise conservation. Rassurez-vous, il existe des astuces pour limiter ces risques au maximum.
Le poisson cru : un aliment à risque
Le poisson cru est un aliment à risque car il offre un terrain propice à la prolifération des bactéries. Or, certaines peuvent entraîner de graves troubles digestifs. Ainsi, les sushis imposent une préparation et une conservation rigoureuses.
À savoir que le poisson cru peut accueillir différents parasites responsables de sévères intoxications alimentaires. Parmi eux : l’anisakis. Présent dans le tube digestif des poissons, ce petit ver disparaît lors de l’éviscération. Mais il arrive qu’il se glisse dans le muscle.
Si le poisson est cuit, aucun problème, ce parasite est neutralisé sous l’effet de la chaleur. En revanche, si la chair est consommée crue, l’anisakis est encore vivant. Une fois dans le système digestif de l’homme, il cause d’importants dysfonctionnements.
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Une réglementation oblige les restaurateurs à congeler le poisson avant de le cuisiner cru
Heureusement, les cuisiniers congèlent le poisson destiné à la préparation de sushis pour, justement, neutraliser ce parasite. Une réglementation spécifique existe pour imposer cette étape aux restaurateurs. C’est pourquoi ce type d’intoxication est quasi impossible en France.
Outre les parasites vivants et les bactéries, les sushis peuvent renfermer des métaux toxiques. Parmi eux, le mercure augmente les risques de maladies cardiovasculaires et peut nuire au développement du cerveau des fœtus pendant la grossesse.
Nos conseils pour limiter les risques avec les sushis
Pour manger des sushis tout en limitant ces risques réels pour votre santé, privilégiez certaines espèces de poissons qui révèlent des contaminations moindres aux polluants. Parmi celles à éviter : le thon particulièrement touché par la pollution au mercure.
La deuxième chose à faire pour limiter les risques d’intoxication alimentaire, c’est de ne pas préparer ses sushis soi-même. Seuls les véritables chefs japonais savent élaborer de vrais mets de qualité à base de poisson cru.
Si vous les cuisinez à la maison, vous devrez acheter cet aliment sans être certain de sa fraîcheur. Dans votre cuisine, mieux vaut réaliser des sushis à base de légumes, cela s’avérera beaucoup moins risqué. Et si vous aimez particulièrement le poisson, vous trouverez tout un tas de recettes à base de chair cuite.
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Enfin, n’allez pas dans le premier restaurant japonais que vous croisez sans vous renseigner auparavant. Encore une fois, il faut disposer d’un réel savoir-faire pour préparer de bons sushis. Prenez donc le temps d’en apprendre un peu plus sur la réputation du restaurateur. Lisez les avis postés sur Internet et n’hésitez pas à contacter l’établissement pour vous renseigner quant à l’origine des poissons cuisinés.
