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La charcuterie fait partie du patrimoine gastronomique français, mais elle n’est pas sans conséquences sur la santé. Selon Laurent Chevallier, médecin nutritionniste, il y a deux charcuteries qu’il faudrait éviter au maximum. Les voici.
Les charcuteries, à éviter ?
Vous aimez la charcuterie ? Attention, elle peut être votre ennemie si vous avez du cholestérol ! C’est ce qu’a révélé le docteur Laurent Chevallier, expert en nutrition, dans le magazine Top Santé.
« La majorité des charcuteries doivent être évitées ou totalement supprimées si on souffre d’un taux élevé de cholestérol », a-t-il expliqué.
Le cholestérol, c’est cette graisse qui circule dans le sang et qui peut s’accumuler dans les vaisseaux. Quand il y en a trop, surtout le LDL ou mauvais cholestérol, ce n’est pas un problème à prendre à la légère.
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En effet, près d’un Français sur cinq en souffre, selon Santé Publique France. Et sivous ne faites rien, vous risquez de vous retrouver avec les artères bouchées. Ce qui peut provoquer une crise cardiaque, un AVC ou autres complications.
Alors, faut-il renoncer aux charcuteries pour toujours ? Pas forcément, mais il faut être prudent et demander conseil à votre médecin. Surtout, évitez de consommer en trop grande quantité ces deux charcuteries qui sont très riches en graisses.
Les rillettes et le pâté
Les rillettes et le pâté sont des préparations à base de viande hachée et de graisse, souvent de porc. Elles se distinguent par leur goût et leur onctuosité. En outre, elles ont aussi la particularité d’être très riches en acides gras saturés.
Ces graisses sont néfastes pour la santé cardiovasculaire, car elles augmentent le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Le mauvais cholestérol se dépose sur les parois des artères et favorise le risque d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral.
Selon le docteur Chevallier, les rillettes et le pâté battent des records en matière de graisses saturées. Ils contiennent environ 20 g d’acides gras saturés pour 100 g de produit, soit plus que le saucisson ou la saucisse.
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L’Organisation mondiale de la santé recommande de limiter l’apport en acides gras saturés à moins de 10 % des calories quotidiennes, soit environ 22 g par jour pour une femme et 28 g pour un homme.
Limiter sa consommation de charcuterie
La charcuterie n’est pas à bannir totalement de l’alimentation, mais il faut la consommer avec modération. Le docteur Chevallier conseille de ne pas dépasser 25 g par jour, soit l’équivalent d’une tranche fine de jambon ou de saucisson. Il faut aussi privilégier les charcuteries maigres.
C’est le cas du jambon blanc dégraissé et découenné. Ou bien, optez pour les produits sans nitrites ajoutés. La charcuterie se remplace par d’autres sources de protéines animales. On peut citer la viande blanche, le poisson ou les œufs, ou par des protéines végétales, comme les légumineuses, les céréales ou le tofu.
Il faut également accompagner la charcuterie de légumes frais ou cuits. Ces derniers sont riches en fibres et en antioxydants et aident à réduire l’absorption des graisses et à protéger les vaisseaux sanguins.
La charcuterie procure certes un grand plaisir, mais consommée en excès elle peut aussi présenter un risque pour la santé. Pour éviter les risques liés aux graisses saturées, il faut limiter sa consommation de rillettes et de pâté, et privilégier les charcuteries maigres et sans nitrites.
Il faut aussi varier ses sources de protéines et manger des légumes à chaque repas. Ainsi, on peut profiter de la charcuterie sans culpabiliser ni se priver.
