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Adèle, une femme de 58 ans, mène une vie tranquille à Liverpool. Proche de la retraite, elle profite d’un quotidien calme pour faire des activités, voir sa famille, des amis, etc. Mais un jour, son téléphone sonne.
Comme toujours, elle répond. Ce jour-là, elle ignore que sa vie va prendre une tout autre tournure. Et elle ne sera plus jamais la même. Mais qui était-ce, à l’autre bout du fil ?
Adèle reçoit un coup de téléphone
Adèle, 58 ans, vit dans une belle maison de Fazakerley, à Liverpool. Alors qu’elle se repose et profite de son week-end, le téléphone sonne. Sans réfléchir, elle répond. Il faut dire qu’Adèle a l’habitude de discuter au téléphone.
En effet, elle ne voit pas souvent plusieurs membres de sa famille qui vivent loin. Certains de ses amis aussi. Alors, pour elle, le téléphone est un moyen de se sentir proche des gens qu’elle aime.
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Mais ce jour-là, c’est sa nièce qui l’appelle. Adèle est proche de sa nièce, les deux femmes aiment passer du temps ensemble. Tout de suite, elle comprend que la jeune femme ne va pas bien. Sa voix tremble et même ses petits rires soupirent.
Il faut dire qu’elle a une demande spécifique à faire à sa tante. Une demande qu’on ne fait pas tous les jours.
La surprenante demande au téléphone
La nièce d’Adèle est une jeune maman. Cela fait seulement quelques jours qu’elle a accouché. Et au téléphone, elle assume qu’elle ne peut pas gérer ce nouveau quotidien. Elle sait, en effet, qu’elle ne sera pas une bonne mère pour son fils.
Alors, elle demande à sa tante qu’elle aime tant si elle peut s’occuper de son bébé, comme si c’était le sien.
Pour Adèle, ce coup de téléphone change tout dans sa vie, du jour au lendemain. La plupart des futurs parents ont neuf mois pour se préparer à l’arrivée d’un enfant, mais Adèle n’a eu que quelques jours. Elle est ce que l’on appelle une « kinship carer« , une personne qui prend en charge l’enfant de proches lorsque les parents biologiques ne peuvent pas le faire, comme l’explique le Mirror.
Dès le mercredi suivant le coup de téléphone, Adèle accueille donc ce jeune bébé chez elle. Plusieurs mois plus tard, elle obtient un Special Guardianship Order. Elle peut donc garder l’enfant et l’élever à plein-temps.
Cependant, cette décision a pour conséquence la fin du soutien des services sociaux. Mais Adèle ne peut pas s’en sortir seule. Alors, elle trouve le soutien de l’association Kinship Carers Liverpool.
Cette organisation est la plus grande de son genre dans le pays. En effet, elle offre un soutien crucial à des personnes comme Adèle. Grâce à cette association, Adèle reçoit des conseils pratiques, un soutien émotionnel et rencontre Tina, une autre kinship carer, qui devient une grande amie.
Une solution pour sauver les enfants
Les raisons pour lesquelles les enfants vivent avec des kinship carers sont diverses. Elles vont du décès des parents à la négligence, à l’abandon ou à la fuite d’un foyer chaotique.
Pauline Thornley, coordinatrice du projet chez Kinship Carers Liverpool, souligne l’importance de reconnaître que ces enfants viennent de situations traumatisantes et que le simple fait d’être de la famille ne garantit pas la capacité à gérer ces traumatismes.
Ainsi, la vie d’Adèle, chamboulée par ce coup de téléphone inattendu, s’est enrichie d’une expérience unique, pleine de défis, mais aussi d’amour et de solidarité, grâce à l’aide précieuse de Kinship Carers Liverpool.