Vos téléphones bientôt espionnés par le gouvernement ? Les avocats très inquiets

Il se pourrait bien que le gouvernement décidé bientôt d'espionner vos téléphones portables. Les avocats sont très inquiets !

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C’est un fait qui pourrait devenir réel : l’espionnage de vos téléphones portables. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette crainte ne cesse de grandir chez les Français qui ont peur pour leurs données personnelles.

Les téléphones des Français bientôt espionnés ?

Au quotidien, les données des Français restent très utilisées grâce à leur téléphone portable. Géolocalisation, conversations, recherches, les smartphones savent tout sur leurs utilisateurs.

De nombreuses personnes craignent d’ailleurs que l’espionnage puisse devenir une réalité sur leur téléphone portable. Et pour cause, de nombreux comptes Twitter ont relayé des infos qui n’ont pas maqué de faire polémique.

En effet, le gouvernement pourrait activer à distance des micros et caméras de nos appareils électroniques. C’est un projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la Justice 2023-2027.

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Le média Marie France a décidé d’en dire plus sur le sujet. Il a indiqué : « Cet espionnage sera techniquement limité. Et juridiquement très encadré ». Et pour cause, ce projet de loi ne concernerait pas les téléphones portables de tous les Français.

L’article 230-34-1 permettra seulement aux forces de l’ordre d’activer à distance un mouchard sur le téléphone d’une personne qui est suspectée d’un crime. Ou encore d’une infraction. En revanche, sachez que c’est une chose qui n’est pas nouvelle.

Certaines conditions à respecter

Cette pratique existe déjà et ce nouveau projet de loi a pour but de récolter d’autres preuves sur les suspects avec leur téléphone portable. En revanche, cette nouvelle loi ne risque pas de faire plaisir aux avocats.

Jusqu’ici, les enquêteurs utilisaient déjà le logiciel Pegasus. L’article 230-34-1 a donné plus d’informations à ce sujet. Elle en a dit plus sur ce logiciel qui est utilisé au quotidien.

Il indique : « Lorsque les nécessités de l’enquête ou de l’instruction relative à un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement l’exigent, le juge […] peut autoriser l’activation à distance d’un appareil électronique ».

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Et ce, « à l’insu ou sans le consentement de son propriétaire ou possesseurs aux seules fins de procéder à sa localisation en temps réel ». De son côté, Alexandre Archambault, avocat spécialisé en droit du numérique a pris la parole.

Il a précisé : « On ne fait que légaliser l’alégal ». En revanche, sachez que l’espionnage du gouvernement sur le téléphone portable d’un présumé criminel devra obtenir l’autorisation du juge des libertés et de la détention.

Ou encore par le juge d’instruction. Le média Marie France a conclu : « En outre, la mesure ne devrait s’appliquer qu’à des enquêtes portant sur des crimes et délits sanctionnés d’au moins cinq ans de prison ».

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