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Cela fait plusieurs années déjà que Jamel Debbouze est devenu un humoriste emblématique. Mais au début de sa carrière, il a beaucoup fait parler pour une raison particulière : son bras. Une journaliste est alors revenue sur ce sujet.
Le terrible accident de Jamel Debbouze
En 2018, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué ont partagé un livre sur la ville de Trappes intitulé « La communauté ». La première journaliste du Monde a d’ailleurs décidé d’obtenir un témoignage de Jamel Debbouze, originaire de cette ville.
Pour son livre, elle voulait avoir plus d’informations sur le terrible accident vécu par Jamel Debbouze qui avait secoué la ville de Trappes à l’époque. En revanche, le principal intéressé a refusé de se livrer sur ce drame.
S’il est né et a grandi à Trappes, cela fait tout de même 25 ans qu’il a quitté la ville. Il ne se sent donc pas assez légitime pour parler de ce terrible accident. Sur le plateau de BFM TV, la journaliste du Monde avait donné plus d’infos.
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« Il dit : ‘J’en suis parti y a 20 ans, comme Omar Sy d’ailleurs’. Et donc il ne se sent pas légitime. Mais je pense qu’il y a aussi autre chose. C’est très compliqué de parler d’une ville dont on est parti parce qu’on a réussi ».
Malgré le refus de parler de Jamel Debbouze, la journaliste ne s’est pas arrêtée là. Elle a tout de même évoqué l’accident vécu par l’humoriste alors qu’il n’avait que 14 ans.
« J’avais peur »
Ariane Chemin a déclaré : « Jamel Debbouze, on a commencé par son accident, parce que ça montre ça, cette ville à la fois dangereuse, violente et tragique. Il va se faire happer par le train Paris-Nantes qui arrive à toute vitesse ».
Et de poursuivre : « Son copain Jean-Paul en mourra et lui effectivement sera gravement blessé ». C’est à la suite de ce terrible accident que Jamel Debbouze a perdu l’usage de son bras.
Dans un documentaire Dans la tête de Jamel Debbouze, ce dernier est revenu sur cet horrible drame. « Après cet accident j’avais peur de ne plus correspondre aux codes de la société et d’être naturellement exclu ».
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« Parce que physiquement moins utile. Heureusement que j’avais la bouche, les yeux et le reste pour m’exprimer. Et dire : ‘Je suis intéressant je vous jure, je suis marrant. Je veux faire partie de la fête. Ne me jugez pas' ».
Si certains se posent encore des questions sur son bras, il a une réponse bien faite : « Qu’est-ce que ça peut te faire que ma main soit toujours dans ma poche tant qu’elle n’est pas dans la tienne ».
