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Alors que l’état de santé de Michael Schumacher est un secret bien gardé par sa femme et ses proches depuis son accident, son ancien coéquipier Nico Rosberg a parlé du champion. Pas pour évoquer son passé glorieux, mais pour aborder une phase plus délicate de sa carrière. Celle de son retour sur le devant de la scène automobile, alors qu’il avait déjà plus de 40 ans. Avec émotion émotion et admiration, Nico Rosberg donne son ressenti sur cette époque.
Michael Schumacher, une carrière délicate à plus de 40 ans
Quand il quitte la Scuderia en 2006, Michael Schumacher est une légende. Il ne marque pas seulement la Formule 1. C’est l’univers tout entier de sport qui le respecte et lui voue une admiration sans faille. Car le septuple champion du monde a laissé une empreinte indélébile dans l’Histoire de son sport.
Mais quand il quitte la Scuderia, il ne met pas pour autant fin à sa carrière. Il tente alors de revivre ses années de gloire. Mais cela s’avère plus compliqué, du fait d’une rude concurrence et des difficultés d’adaptation.
Nico Rosberg se rappelle très bien de cette époque. Aujourd’hui, avec le recul, il compare Michael Schumacher avec un autre champion, Fernando Alonso. Pour lui, un rapprochement se fait naturellement dans la trajectoire de carrière des deux hommes.
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Michael Schumacher, un champion qui a eu du mal à s’adapter
Dans les colonnes du Mirror, Nico Rosberg parle avec admiration de la carrière de Fernando Alonso. « J’aime vraiment l’histoire du retour d’Alonso. Il vise sa 33ème victoire, c’est l’un des plus grands de tous les temps ».
Selon lui, le rapprochement entre Fernando Alonso et Michael Schumacher se fait de lui-même. Il n’hésite en tout cas pas à le faire.
« Il est sur le point d’avoir 42 ans et je sais ce que cela signifie car Michael Schumacher était mon coéquipier quand il avait plus de 40 ans. Je me souviens que Michael était encore très rapide sur un tour et même en course, mais il avait juste un peu plus de mal à s’adapter ».
La formule 1 évolue
La formule 1 est un sport en constante évolution. Le DRS (système de réduction de la traînée) n’était qu’une idée fantasmée pendant des années avant d’exister pour de bon. Et d’ailleurs Nico Rosberg que c’était tout à fait nouveau pour Michael Schumacher. Le DRS était « nouveau pour lui« . Or, cela ne l’a pas aidé.
« Il oubliait parfois qu’on allait plus vite avec le DRS, ou il oubliait de l’éteindre à nouveau et cela entraînait de violents chocs. Parfois, il manquait juste un peu d’adaptation ».
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Le pilote conclut en souhaitant bien de bonnes choses à Fernando Alonso. « J’ai beaucoup de respect pour Alonso. Il a presque 42 ans. Le niveau auquel il évolue est épique et je pense que nous serions très heureux s’il remporte sa 33ème victoire« .
À voir si les fans de formule 1 seront d’accord avec l’analogie qu’il fait entre Michael Schumacher et Fernando Alonso.
