Afficher le sommaire Masquer le sommaire
Cela commence souvent par un SMS, avec une invitation à cliquer sur un lien pour confirmer une transaction. Plus dangereux encore est cependant le message qui « prévient » les automobilistes, les à cliquer avec une certaine urgence sur un lien pour payer une contravention. Nous sommes tous à risque, mais les personnes âgées le sont particulièrement !
Quiconque s’y laisse prendre risque de voir son compte courant vidé en un rien de temps, car le lien redirige vers un site malveillant, et adieu votre argent ! D’ailleurs, la gendarmerie du Rhône alerte sur une vague d’envoi de SMS demandant à des automobilistes de régler 35 euros pour un retard de paiement de contravention. Reportages Photos vous en dit plus sur cette escroquerie du moment.
Des automobilistes victimes de smishing
Le smishing est une attaque d’ingénierie sociale qui utilise de faux SMS pour inciter les gens à télécharger des logiciels malveillants. Et à partager des informations sensibles ou à envoyer de l’argent à des cybercriminels. Le terme « smishing » est une combinaison de « SMS », un acronyme pour « service de messages courts », la technologie derrière les messages texte.
Le smishing est un cybercrime, une arnaque actuellement en pleine croissance.
À lire Un mécanicien de 50 ans dévoile l’arnaque la plus redoutable des garagistes, faites attention
Les attaques par smishing fonctionnent comme les autres types d’attaques par hameçonnage. Les escrocs utilisent de faux messages et des liens malveillants pour inciter les gens à mettre en danger leurs téléphones portables, leurs comptes bancaires ou leurs données personnelles.
La différence est que le smishing est une arnaque qui se produit via des SMS ou des applications de messagerie au lieu d’e-mails ou d’appels téléphoniques.
Une escroquerie en masse dans le Rhône
Comme l’indiquent les colonnes de Actu Lyon, les gendarmes du Rhône ont déclenché la sonnette d’alarme.
En effet, une arnaque, ayant pour cible les automobilistes du Rhône et d’autres régions de France sevit cet été.
En plus de courriers, les gendarmes ont repéré une nouvelle arnaque par smishing. Des SMS et mails frauduleux font l’objet d’envois de pseudo-amendes impayées.
À lire La fausse vignette Crit’Air fait encore de grosses victimes chez les automobilistes
Les victimes par cette arnaque reçoivent donc un SMS ou un mail signé de l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI).
« Une vague d’envoi de SMS ou mails frauduleux appelant à régler des amendes en ligne est en cours ». C’est ce qu’a donc annoncé la gendarmerie du Rhône.
Cependant, sachez que l’ANTAI n’envoie jamais de SMS aux automobilistes qui ont reçu une contravention.
Un retard de paiement de 35 euros. Ne cliquez jamais sur le lien ! Il s’agit d’une arnaque !
Ce SMS évoque donc un retard de paiement de 35 euros. Le SMS invite l’automobiliste en question à cliquer sur un lien ressemblant à un site officiel. Il lui est ensuite demandé d’enregistrer les données de sa carte bancaire.
« Ne cliquez pas sur le lien. Et ne communiquez pas d’informations sensibles comme vos données bancaires », conseillent alors les gendarmes aux automobilistes que ces messages inquiètent.
Pour mémoire, comme l’indique Actu Lyon, deux moyens officiels existent pour régler une contravention.
– Le site amendes.gouv.fr
– et les applications mobiles amendes.gouv, disponibles sur Google Play et Apple Store.
Les recommandations de la gendarmerie
« Ne communiquez jamais d’informations sensibles par messagerie ou téléphone. Pour rappel, aucune administration ne vous demandera vos données bancaires. Ou vos mots de passe par message électronique ou par téléphone. Vous pouvez transférer votre message au numéro 33700, il s’agit de la plateforme de signalement des spams vocaux et SMS. Vous pouvez également signaler le site internet frauduleux sur : internet-signalement.gouv.fr », expliquent alors la gendarmerie du Rhône, dans son communiqué relatif à cette arnaque.
En revanche, si vous avez commis une infraction…
« Payez votre amende, ceci vous évitera la majoration », conseille alors la gendarmerie aux automobilistes.