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Est-ce possible, en France, d’augmenter son capital via des placements tout en minimisant les risques ? Les banques offrent une solution qui suscite un grand intérêt parmi les Français, particulièrement parmi ceux à revenus modestes. On pense tout de suite au livret A. Alors oui. Mais il y en a un autre encore plus intéressant.
Le livret A : le top pour épargner ?
Alors que les factures continuent de grimper et que les salaires peinent à suivre le rythme de l’inflation, comment maintenir son pouvoir d’achat ? On conseille évidemment de réduire les dépenses. De réévaluer ses priorités. Mais la solution se trouve peut-être dans l’épargne. Car vous ne faites pas que mettre de l’argent de côté. Vous en gagnez aussi grâce aux intérêts.
En moyenne, environ 15% des revenus sont consacrés à l’épargne, mais ce pourcentage varie inévitablement en fonction du niveau de revenu. Cependant, comment faire fructifier judicieusement cet argent tout en minimisant les risques, tout en veillant à ce qu’il reste accessible en cas de nécessité ?
On pense tout de suite au livret A. Il faut dire que ce dernier est un placement sûr et simple. 56 millions de Français en ont ouvert un. Il affiche un rendement de 3%. Mais on peut faire mieux que le livret A et ses 3%.
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Un placement plus intéressant que le livret A
Ce rendement est aujourd’hui en concurrence avec un autre livret, tout aussi sûr et facile d’accès, mais bien plus rémunérateur : le LEP, ou livret d’épargne populaire. Plusieurs banques proposent le LEP. Et ce dernier offre un rendement particulièrement attractif grâce à son taux fixé à 6% jusqu’à la fin de l’année 2023.
Cela peut clairement vous aider à atténuer l’impact de l’inflation si vous placez un montant suffisamment conséquent.
Les intérêts générés par ce placement sont calculés à partir d’une formule complexe prenant en compte le nombre de quinzaines (soit 24 par an) pendant lesquelles le montant demeure sur le livret.
Par conséquent, il n’est pas nécessaire de se précipiter pour alimenter le LEP à la fin de l’année en espérant obtenir des intérêts élevés (comme avec le livret A). Au contraire, il est plus judicieux d’effectuer des versements substantiels en début d’année et de limiter les retraits aux situations réellement nécessaires. Pourquoi ? Tout simplement car les sorties d’argent réduisent mécaniquement le rendement en fin d’année.
Une belle perspective de gain
La perspective de gains pouvant atteindre environ 400€, en fonction du montant investi. De quoi faire oublier le livret A sans mal. Néanmoins, il est important de noter que le montant maximum que l’on peut y verser est actuellement de 7 700 €. Mais à partir d’octobre prochain, le maximum sera à 10 000 €.
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De plus, tous les citoyens français ne sont pas éligibles pour ouvrir un livret d’épargne populaire. En effet, cette option est soumise à des critères de revenus et concerne seulement environ la moitié de la population.
En pratique, pour pouvoir ouvrir un LEP, il ne faut pas dépasser un certain seuil de revenu fiscal de référence (RFR).
Prenons l’exemple d’une personne célibataire sans enfant : son RFR ne doit pas excéder 21 393€. Selon les statistiques de l’Insee, cela correspond à plus de 70% de la population. Pour un couple avec deux enfants, le plafond de RFR à ne pas dépasser est de 44 249€. Par conséquent, plus de la moitié des foyers fiscaux situés dans cette catégorie peuvent ouvrir un LEP.