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Le 22 mai 2005, un couple de Saint-Gratien, une petite commune située au nord-est d’Argenteuil dans le département du Val-d’Oise, perdait tragiquement son fils de 3 mois. La mort de cet enfant a été classée comme naturelle. Mais, 18 ans plus tard une importante révélation du père fait basculer l’affaire ! Reportages Photos vous dit tout dans les lignes de cet article.
Les circonstances de la mort de leur fils de 3 mois
Une avancée considérable dans un dossier vieux de 18 ans. En effet, selon les colonnes du Parisien, le père du petit Gildas, que sa femme a retrouvé mort à l’âge de 3 mois en 2005 à Saint-Gratien, a enfin avoué la vérité !
En effet, le 22 mars 2005, en rentrant à son domicile, cette mère avait alors retrouvé son fils sans vie dans son berceau.
Ce matin-là, elle avait laissé son fils sous la garde du papa elle était partie à son bureau comme tous les jours.
Selon les premières déclarations du père aux enquêteurs, son fils pleurait très fort, et sans s’arrêter. Pour l’aider à se calmer, le papa a soutenu l’avoir couché sur le dos, entre deux coussins afin qu’il ne tombe pas du lit.
L’homme a ensuite expliqué qu’il a quitté son fils des yeux, juste le temps de prendre une douche et de se raser.
Les pleurs du petit Gildas auraient alors cessé. Et son père a alors affirmé, qu’à ce moment-là, il semblait dormir normalement.
Après cette découverte, une enquête a été ouverte. Et, fait très étonnant, aucune autopsie n’a été pratiquée sur le corps de leur fils. Les enquêteurs finissent alors par conclure à une mort naturelle du nourrisson.
18 longues années plus tard !
Le chagrin et surement la culpabilité les ravageant, la famille avait ensuite déménagé pour s’installer en Suisse. Et c’est là que la vérité a éclaté !
En effet, l’affaire a rebondi fin juillet 2023, lorsque les autorités suisses ont contacté le parquet de Pontoise. La mère de famille aurait confié son lourd secret à propos de son fils aux services sociaux suisses.
Fin juillet, la brigade des mineurs à Paris a auditionné le père de famille. A la suite de quoi les forces l’ordre l’ont placé en garde à vue.
Après avoir nié dans un premier temps, il a fini par admettre que… Les pleurs de son fils l’ayant excédé, il avait placé un coussin sur sa tête, l’étouffant… Et cela vraisemblablement conduit au décès du nourrisson.
Des enregistrements et des documents que les forces de l’ordre ont retrouvés semblent incriminer le père de famille.
Et malgré l’absence d’autopsie du nourrisson, une expertise médicale confirme que le diagnostic d’asphyxie par suffocation est compatible avec les premières constatations sur le corps de leur fils lors de son décès.