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Au regard d’une inflation qui continue de courir et qui est au plus haut depuis les années 1980, le budget que les Français consacrent à l’alimentation pèse de plus en plus lourd dans leur quotidien. Et une prime alimentation ne serait évidemment pas de refus pour certains ménages !
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a, en effet, annoncé ce lundi 6 mars la mise en place d’un chèque alimentaire. Il visera alors les « plus modestes ». Ce dispositif devrait voir le jour dans « les prochains mois ». Mais qui seront les bénéficiaires de cette prime alimentation ?
Une prime alimentation pour les plus modestes
Face au dernier relevé de l’indice des prix à la consommation (IPC) que l’Insee a publié, l’alimentation est aujourd’hui le premier domaine que l’inflation touche. En effet, les prix ont grimpé de + 15 % en un an.
De plus, au mois de mars dernier, la Banque de France a publié ses projections. Celles-ci prévoient une hausse croissante des prix de l’alimentaire jusqu’en 2024.
Aussi, les négociations entre les industriels et la grande distribution ont émis les mêmes prévisions.
Ce lundi 6 mars, Le gouvernement et les acteurs de la grande distribution ont d’ailleurs enfin trouvé un accord. Celui ci vise à protéger les Français face à l’inflation des produits alimentaires.
À défaut d’un panier anti-inflation, que le gouvernement avait promis, ça donc été la mise en place d’un « trimestre anti-inflation » jusqu’en juin.
« Les prix les plus bas possibles »
Celui-ci a pour but d’assurer « les prix les plus bas possibles » sur une sélection de produits dans les supermarchés.
À l’issue de la conférence de presse que Bercy avait alors organisée une prime alimentation sous la forme d’un chèque alimentaire avait alors été évoquée.
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En effet, un journaliste de France Inter avait alors demandé si cet accord avec la grande distribution écartait toute autre aide, évoquant ainsi le chèque alimentaire.
Alors que le gouvernement évoque cette prime alimentation depuis un certain temps déjà, il n’a jusque là pas encore vu le jour. Et le gouvernement n’a encore dévoilé aucune date.
L’exécutif a, en revanche, dévoilé que le chèque alimentaire ira aux ménages « les plus modestes » et concernera, comme son nom l’indique, les produits alimentaires.
La mise en place, selon Bruno Lemaire
Le ministre de l’Économie et des Finances a alors détaillé sa mise en place.
« Il y aura un chèque alimentaire pour les plus modestes. J’en ai discuté avec la patronne de la FNSEA quand j’étais au Salon de l’Agriculture. Nous en avons parlé avec le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau.
Et avec le ministre chargé des Solidarités, Jean-Christophe Combe. Il y aura bien pour les plus modestes, ceux qui ont les revenus les plus faibles, un chèque alimentaire », a alors déclaré Bruno Le Maire.
« Une expérimentation dans les prochains mois »
Et au ministre d’argumenter les raisons de ce nouveau dispositif.
« Le chèque alimentaire a été promis par le président de la République. Nous avons l’habitude avec Olivia Grégoire de mettre en œuvre les promesses du président de la République. C’est une attente forte des plus démunis et des plus modestes. C’est aussi une attente forte du monde agricole« , a-t-il alors expliqué.
Pour l’heure, Bercy n’a pas encore fourni tous les détails.
Mais, le ministre de l’Economie assure que « ce chèque alimentaire se fera sur une base territoriale. Sans doute le département, pour être au plus près des consommateurs. Mais aussi des producteurs agricoles ».
Ainsi, « une expérimentation sera lancée dans les prochains mois » , a divulgué Bruno Le Maire.
Quand le chèque alimentaire pourrait-il voir le jour ?
Comme le rapporte Franceinfo, cette prime alimentation serait effective dès le mois de juillet 2023.
« On vise à répondre à l’urgence alimentaire et donc nous proposons une prime alimentation qui serait versée aux bénéficiaires des minimas sociaux.
On souhaite arrêter avec des mesures que l’on considère être paternalistes, on souhaite pouvoir laisser le choix de pouvoir aller au supermarché et acheter ce qu’ils considèrent être bons pour leur santé », a précisé la députée Francesca Pasquini, porteuse de ce texte à dimensions « sociale, sanitaire et environnementale ».
