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Il y a plusieurs jours déjà, nos confrères de TF1 ont mis en avant le mode de fonctionnement des industriels. Ces derniers réduisent la quantité des produits et augmentent les prix. Un phénomène qui n’est pas du tout validé par le patron de Lidl.
Le patron Lidl s’exprime face à la shrinkflation
Cela fait un moment déjà que l’inflation a frappé de plein fouet la France. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que de nombreux foyers ont du mal à s’en sortir. Certains n’ont d’ailleurs plus la possibilité de manger trois fois par jour.
Et ce, à cause de la hausse des prix au supermarché. Mais en plus de cette augmentation, les industriels ont mis au point un nouveau stratagème. Désormais, ils réduisent la quantité de certains produits mais continuent d’élever les prix.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le patron de Lidl n’accepte pas du tout ce phénomène. Dans une interview accordée à BFMTV, Michel Biero a pris la parole sur le sujet. Il a dénoncé cette stratégie.
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Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas du tout mâché ses mots face à la « shrinkflation ». L’homme a confié : « C’est sidérant. Après ce n’est pas nouveau pour nous les enseignes. On connait ça ».
Avant de préciser : « Même si nous, Lidl, on a très peu de marques nationales. Donc on est très peu confronté à ce genre de problème. Et quand on l’est, on n’accepte pas« . Mais ce n’est pas tout.
« Je préfère stopper le produit »
Le patron de Lidl a aussi déclaré : « Je préfère stopper le produit plutôt que d’accepter ce que vous appelez la shrinkflation. Ce n’est juste pas pensable pour les consommateurs. C’est du vol qualifié ».
Michel Biero a poursuivi auprès de nos confrères de BFMTV : « On peut, en temps d’inflation sur nos marques de distributeurs, réduire le grammage ». Il a alors donné un exemple en direct.
Le patron de Lidl s’est expliqué : « Je prends un exemple concret : il y a encore 1 an, on vendait des cuisses de poulet en barquette d’un kilo. Aujourd’hui, je les propose en 500 grammes ».
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Avant de préciser : « Par contre, quand je vendais il y a un an 10 euros du kilo, je vends aujourd’hui 5 euros la barquette. Mais toujours 10 euros du kilo. Le prix n’a pas bougé ».
Et de conclure : « Je fais ça pour que le prix facial soit plus attractif pour le consommateur. Car quand on voit un prix facial en rayon de 10 euros, cela n’incite pas à aller l’acheter ». Lidl pourrait donc enlever certains produits de ses rayons plutôt que de pratiquer la shrinkflation.