Afficher le sommaire Masquer le sommaire
L’assurance fonctionne sur un principe mutualiste, calculant la probabilité que certains événements dommageables se produisent. Leur coût est déterminé par divers facteurs individuels, territoriaux et contextuels.
Chacun de nous, plus ou moins, doit composer avec des polices d’assurance. Mais à quel prix allons-nous les payer l’an prochain ? Le traditionnel rendez-vous des assureurs et réassureurs à Monaco, qui ouvre ses portes depuis samedi, et ce, jusqu’au mercredi 13 septembre. L’occasion pour eux de discuter tarifs et conditions auxquelles les réassureurs vont assurer les assureurs.
Il y a l’assurance et la réassurance !
La principauté de Monaco est actuellement l’hôte de la grand-messe des assurances. En effet, quelque 3 000 représentants de groupes mondiaux se réunissent pour décider des futures conditions et tarifs de réassurance.
Rappelons, en effet, qu’un assureur doit lui-même être assuré pour pouvoir indemniser les dégâts que ses clients subissent. D’où le métier de réassureur.
À lire Vignette verte : voici la date exacte à laquelle elle prendra définitivement fin
Les catastrophes naturelles et événements climatiques sont au cœur des discussions de la grand-messe.
De plus, c’est un sujet d’actualité au regard du séisme qui vient de frapper le Maroc. « Ce drame n’est malheureusement qu’un triste exemple d’une liste de catastrophes humaines et matérielles qui s’allonge chaque année », rappelle FranceTvInfo.
À noter que, pour le Maroc, beaucoup de maisons n’étaient pas assez solides pour résister à un tremblement de terre et étaient donc difficilement assurables contre un séisme.
La question du faible recours aux assurances dans ce pays, pour des raisons économiques et culturelles, est également on ne peut plus réelle.
100 milliards d’euros de dommages pour la seule année 2023
En 2022, la facture globale des dégâts que les événements naturels au niveau mondial ont causés était à un peu plus de 120 milliards d’euros. Alors, qu’actuellement, pour seulement le premier semestre 2023, on est déjà à 100 milliards d’euros de dommages.
À lire Assurance chômage : ces nouvelles règles qui vont tout chambouler pour les chômeurs
Pour ce qui concerne les catastrophes naturelles, on attend des augmentations de primes d’assurance de 7 à 20% l’an prochain.
Et même si les clients ne sont pas les victimes directes de ces catastrophes, les assureurs les intègrent dans leurs tarifs globaux.
Hausse globale des tarifs d’assurance de 5% dès 2024
« Le chiffre qui ressort des différentes projections est une hausse globale des tarifs d’assurance de 5% dès 2024… ce qui ne s’améliorera pas en 2025″, dévoilent les colonnes de FranceTvInfo.
À noter aussi que plusieurs critères d’indemnisation en cas de catastrophes naturelles pourraient augmenter. Par exemple, la couverture des dommages purement esthétiques sur les bâtiments en cas de sécheresse.
À Monaco jusqu’à mercredi, les assureurs s’entretiendront aussi sur la prévention des risques. Comme la limitation de la bétonisation des sols pour lutter contre les inondations. Un message subliminal pour la puissance publique, car c’est elle qui établit la législation en la matière.