APL, ALF et ALS : 3 aides à connaître absolument pour diminuer le montant de votre loyer

En France, vous pouvez, sous réserve de respecter certaines conditions, toucher une aide pour payer votre loyer. On vous dit tout.

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Cela ne vous a pas échappé. En France, le prix des loyers augmente depuis plusieurs années. Heureusement, en France, divers mécanismes d’aides au logement existent pour apporter un soutien financier aux ménages en difficulté. Dans cet article, nous allons examiner en détail les trois principales formes d’aides au logement : l’Aide Personnalisée au Logement (APL), l’Allocation de Logement Familiale (ALF) et l’Allocation de Logement Sociale (ALS).

L’Aide Personnalisée au Logement (APL) 

L’Aide Personnalisée au Logement, communément désignée sous l’acronyme APL, est une aide sociale versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Cette prestation vise à aider les individus aux revenus modestes à faire face aux charges de loyer.

Seul un bien immobilier conventionné peut vous permettre de percevoir cette aide. À noter que la notion de logement conventionné découle d’un accord entre le propriétaire et l’État, où le propriétaire s’engage à offrir son bien à des locataires disposant de ressources modestes, en échange de divers avantages fiscaux ou monétaires consentis par l’État.

L’éligibilité à l’APL repose sur plusieurs critères, notamment les revenus du demandeur, la nature du logement et la composition de sa famille. Il est également impératif que le logement en question soit une résidence principale. 

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Une aide moins connue, l’Allocation de Logement Familiale (ALF)

Dans le cas où une demande d’APL serait rejetée, les individus ont la possibilité de solliciter une autre forme d’aide. L’Allocation de Logement Familiale (ALF). Pour percevoir cette aide, il faut respecter un certain nombre de conditions. 

Par exemple, il faut avoir à sa charge un enfant de moins de 21 ans sans être éligible aux aides familiales ni à l’AEEH. Ou alors être une femme enceinte et seule. Vous pourrez alors bénéficier de cette aide à partir du cinquième mois de grossesse jusqu’à la naissance de l’enfant.

Vous pouvez également percevoir cette aide si vous êtes responsable d’un membre de la famille, qu’il s’agisse d’un ascendant, d’un descendant ou d’un parent éloigné, présentant un handicap sévère (au moins 80 % d’incapacité) ou étant dans l’incapacité de travailler en raison de son état.

En outre, pour demander cette aide, le demandeur ne doit pas être parent du propriétaire. 

L’Allocation de Logement Sociale (ALS)

Dans l’éventualité où l’on ne remplit pas les critères pour bénéficier de l’APL ou de ALF, l’ALS est une alternative. Derrière ces lettres se cache l’Allocation de Logement Sociale.

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Il convient de noter que cette troisième aide concerne les individus qui résident dans un logement non conventionné.

Le montant de cette varie selon plusieurs critères. Notamment la composition de la famille, le nombre de personnes résidant habituellement dans le foyer, les revenus du ménage, la valeur des biens immobiliers et financiers…

Enfin, pour savoir si vous êtes éligible à l’APL, l’ALS ou l’ALF, nous vous recommandons de réaliser une simulation. Vous pouvez la faire sur le site internet de la CAF ou de la MSA. Cette démarche vous permettra de déterminer le montant de l’allocation qui vous serait attribué en fonction de votre situation personnelle.

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