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La retraite progressive permet aux salariés de réduire leur temps de travail tout en percevant une fraction de leur pension. Un moyen de préparer en douceur la transition vers la cessation d’activité. Mais attention, ce n’est pas sans risques pour autant. Voici les pièges à éviter à tout prix.
Qui peut toucher une retraite progressive ?
Pour pouvoir bénéficier de la retraite progressive, il faut répondre à un certain nombre de critères. Déjà, il faut que vous ayez au moins 60 ans et ayez cotisé au moins 150 trimestres d’assurance vieillesse.
« Vous pouvez demander à bénéficier d’une retraite progressive 2 ans avant l’âge minimum légal de départ en retraite », indique d’ailleurs le site officiel de l’administration française, service-public.fr.
Ainsi, si vous êtes né le 1er janvier 1968 ou après, vous auriez accès au dispositif dès vos 62 ans. Hormis la condition de l’âge, vous devez aussi « exercer une activité salariée à temps partiel comprise entre 40 % et 80 % d’un temps complet ».
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Bien entendu, ne pas remplir ces conditions revient à voir sa demande de retraite progressive être refusée. Et en cas de questions ou de doute sur le dispositif ou votre situation, référez-vous à votre caisse de retraite.
Retraite progressive : les pièges à éviter
Si la retraite progressive semble avantageuse, et elle l’est, vous devez toutefois éviter certains pièges. Sinon, vous risquez d’avoir de mauvaises surprises.
Ne pas anticiper les conséquences fiscales
Le premier réflexe à avoir quand vous songez à faire une demande de retraite progressive, c’est de vous renseigner sur les conséquences fiscales. Car oui, il y en a. Comme l’expliquent nos confrères du site Adiu :
« Si vous bénéficiez d’une retraite progressive, vos pensions de retraite sont soumises à l’impôt sur le revenu dans les mêmes conditions que si vous étiez totalement à la retraite. Il est donc primordial de vérifier que cette nouvelle situation fiscale ne vous pénalise pas et de faire une simulation de votre impôt sur le revenu avant de prendre votre décision. »
En outre, vous devez aussi continuer à payer vos cotisations sociales sur vos revenus.
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Ne pas estimer le montant de la pension
Ne l’oubliez pas, le montant de la retraite progressive dépend du nombre d’heures travaillées et des trimestres cotisés. Ainsi, avant de faire votre demande, ne négligez pas le calcul de la pension que vous allez toucher.
« La pension versée pendant la période de retraite progressive est une fraction de la pension totale à laquelle vous auriez eu droit si vous aviez choisi l’arrêt total d’activité », insistent nos confrères dans le même article.
De ce fait, plus vous travaillez peu, moins votre pension sera conséquente. Et une fois que vous partirez définitivement à la retraite, il y aura un nouveau calcul. Ce dernier déterminera le montant que vous allez percevoir tous les mois.
Le calcul se basera notamment sur les trimestres supplémentaires cotisés pendant cette période durant laquelle vous avez bénéficié d’une retraite progressive. Dans le pire des cas, les trimestres supplémentaires pourraient ne pas combler le trou.
Ne pas faire les démarches au préalable
L’âge légal de départ à la retraite marque, en principe, la fin du dispositif de retraite progressive. Sachez toutefois qu’il est possible de prolonger cette période au-delà de cet âge, mais sous certaines conditions.
Il convient alors de solliciter la liquidation définitive de sa retraite au moins quatre mois avant la date souhaitée. Il convient aussi de s’assurer du respect des critères d’ouverture des droits à la retraite complémentaire.