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Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) nous révèle que 31 % des Français se sentent vulnérables. Des Français modestes qui comptent notamment sur l’État pour un coup de pouce financier. Mais chaque année, ce sont 10 milliards d’aides qui ne sont pas réclamées. Jetons un coup d’œil à ces diverses aides financières qui peuvent vous apporter un peu plus de sérénité au quotidien.
Des aides plus conues que d’autres
Commençons par une aide que tout le monde, sans doute, connaît. La prime d’activité. Elle vise à compléter les revenus des travailleurs modestes. Peu importe le statut ou le contrat de travail. Il faut qu’ils perçoivent un revenu mensuel supérieur à 982,48 €.
Le montant de cette aide se calcule en fonction de la composition et des ressources du foyer sur les trois derniers mois. Pour déterminer son montant exact, il est nécessaire de faire une simulation sur le site de la Caisse d’allocations familiales (CAF) et de soumettre une demande sur caf.fr. Car oui, les aides ne tombent pas du ciel. Même si vous y avez droit, vous devez généralement faire une demande.
Parlons maintenant d’autres aides, parfois moins connues. Comme celle qui concerne les parents qui élèvent seuls un ou plusieurs enfants non reconnus par l’autre parent. Ces derniers peuvent prétendre à l’Allocation de soutien familial (ASF).
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Cette allocation est accordée sans conditions de ressources par la CAF ou la Mutualité sociale agricole (MSA) et s’élève à 116,11 € par mois et par enfant à charge jusqu’à leurs 20 ans. En cas de séparation, l’ASF peut également être demandée si la pension alimentaire reçue est inférieure à 116,11 € ou n’est pas versée régulièrement.
Des aides variées pour les Français
Le permis de conduire est souvent essentiel pour trouver un emploi. Mais cela demande une sortie d’argent conséquente pour ceux qui veulent le passer. Heureusement, diverses aides sont disponibles, notamment pour les chômeurs via Pôle emploi, les apprentis par l’intermédiaire de leur centre de formation (CFA, 500 €), et les jeunes de moins de 25 ans avec le permis à 1 € par jour.
Il est important de noter que ce dernier dispositif prend la forme d’un prêt de 600 à 1 200 €. C’est l’État qui prend en charge les intérêts. Vous pouvez également utiliser votre compte personnel de formation (moncompteformation.gouv.fr) ou envisager un micro-crédit personnel en vous adressant à une association (france-microcredit.org) ou à un Point conseil budget.
Pour les petits budgets, cette aide est importante. Mais pas assez connue. Car nombreux sont ceux qui préfèrent attendre avant de passer le permis. Alors qu’avec ces aides, ils pourraient le passer directement.
Payer son loyer grâce à l’État
Il existe évidemment des aides pour le loyer. La plus connue étant l’APL. Mais parfois, les aides au logement traditionnelles (CAF, Action Logement, etc.) ne suffisent plus. Dès lors, le Fonds de solidarité logement peut apporter un soutien financier aux personnes en difficulté.
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Cette aide peut se présenter sous la forme d’une subvention ponctuelle ou d’un prêt sans intérêt. Son but ? Couvrir des dépenses telles que le premier loyer, le dépôt de garantie, les frais de déménagement, l’achat de meubles essentiels, ou même le règlement de dettes de loyer, de charges, de factures d’énergie, ou d’accès à Internet.
