Les Ibans, fameux peuple coupeur de têtes originaire de Bornéo (Malaisie), vivent dans la jungle du Sarawak au sein de villages traditionnels composés de maisons communes appelées longhouse.
La chasse aux têtes était un rituel très sérieux vénéré par tous. Après la décapitation d’un membre d’un clan voisin, le guerrier coupeur de tête devait se battre contre l’esprit qu’il venait de capturer. Les têtes étaient ensuite ramenées au village et cachées à l’abri des prédateurs dans le foyer de la longhouse, où elles y étaient vénérées, après avoir été fumées Pour l’anecdote, les têtes les plus estimées étaient celle des femmes et des enfants.
Cette coutume, bien qu’interdite par le Sultan de Brunei à partir de 1841, se poursuivit discrètement jusqu’à la seconde guerre mondiale. Les Ibans convertis en masse au Christianisme ont arrêté de se livrer progressivement aux rites liés à leurs croyances animistes. Une des dernières offensives a eu lieu lors de conflits ethniques dans le milieu des années 1990 dans la partie sud de Bornéo.
Reportage: Matthias Ghem – http://ghem.eu
Entrée du village
Chef Iban
Le tatouage sacré sur le cou de ce Chef Iban est réservé aux valeureux guerriers ayant coupé plusieurs têtes.
Iban
Jeune Iban
Enfant Iban
Coqs de combat
Coqs de combat
Pièce centrale commune de la longhouse
Vieille femme Iban
Iban
Cuisine d’une des chambres de la longhouse
La rivière Kinabatanga – Sabah
Orang-Outan dans les forêts du Sarawak
Mille-pattes toxique |
lumière… ambiance .. splendide
des photos qui donnent envie de faire le tour du monde
Bravo
J’ai particulierement aimé les portraits
J’aime bien le discours. J’aime « bien » les photos, mais je ne vois pas du tout la relation entre les deux.
N’est pas là l’intérêt ? Sans ce qui fait leur identité, ils en deviennent « banal ».
Moui, mais c’est facile je trouve, car tu ne sens pas non plus la transformation.
(Surtout que quand tu les rencontres, ils ne deviennent pas banals justement. C’est une vision d’occidental qui est offusqué d’avoir perdu l’exotisme d’antant. Perso, j’aime les maison du nord du Laos avec ces ethnies colorées, mais qui ont tous la télé satellite et le tel portable dans leur hute qui tient é peine debout. C’est plus exotique. Certains diront moins typiques, plus banal. Mais à ‘heure de la globalisation, l’exotisme, c’est ça 😛
Je suis d’accord avec Milk, les photos sont belles mais les images collent mal au message…
Le titre est trop fort, quand jai lu les coupeurs de tête jai très vite cliqué, un peu trop vite…mais bon il ya de bonnes photos quand même, faut pas trop critiqué malgré le fait que j’aurais aimé en voir plus, quelque chose de plus mystérieux auquel doit s’attendre le mec qui ne connait pas le sujet et qui lis le titre de la série,
Merci pour ces remarques les gars, j’en ai souvent eu lors de mes premiers reportages, on a parfois tendance a se perdre par le soucis de ramener de bonnes photos, mais pas celles qui parlent forcément…Matt… nous esperons que tu le prendra bien, Moi j’apprend tous les jours et les avis des autres sont importants ca ma fait vachement évoluer…
Dis donc Eric, je suis en Bretagne depuis Dimanche, ca change vachement de l’Afrique les gars… dis moi toujours si tu as le contact de certains photographes de la toile ou non, pour que je puisse échanger un peu.
Merci bien.
C’est ce qu’on a dit justement. Il y a la qualité d’un photographe pro, mais le discours ne relate pas l’histoire racontée… en images 🙂
Bonjour à tous et merci pour vos messages. Les photos présentées ici ne sont qu’une partie d’un reportage et ne constituent bien évidemment pas un reportage complet avec un angle, un fil conducteur, des questions et des réponses. Il n’y a pas d’informations (enfin, très peu) et l’esprit du photographe (moi) ne se dégage nullement. Disons que le titre original auquel j’avais pensé ‘portraits d’Iban’ aurait certainement été plus adapté à ce post … mais moins accrocheur. Pour la parenthèse, je joue bien évidement dans le reportage complet sur ce titre accrocheur qui contraste malheureusement avec une réalité révolue et plus aseptisée.
L’ensemble du reportage devrait être publié dans un grand magazine de voyage d’ici la fin de l’année. Je n’hésiterai pas à vous tenir informer.
il faut lire à la fin du premier paragraphe « une époque révolue et une réalité plus aseptisée » et pas « une réalité révolue et plus aseptisée ».
Merci,
Matthias
Merci des précisions.
Comme mentionné dans les commentaires ci-dessus, j’ai également été surprise des photos d’orang-outang et de mille-pattes. Mais les deux premiers portraits m’ont tellement plu, que j’aurais pardonné presque tout au reste de la série ! Et le texte précédant les photos étant très instructif… c’est toujours un plaisir d’apprendre quelque chose ! Je trouve les premières photos très belles, ça me suffit. Pour le reste du reportage, j’ai hâte de savoir où on pourra le trouver après publication 🙂
Voici la nouvelle adresse de mon site
http://matthiasghem.com