L’arrestation dernièrement de Ratko Mladic a fait remonter certains souvenirs des plus cruels. Ses actions ne sont pas sans nous rappeler la période nazi.
Néanmoins, par delà la barbarie, une question revient toujours lorsqu’il s’agit de témoigner visuellement de ce genre d’évènement. Peut-on tout montrer ? Libération a décidé de sauter dedans les deux pieds joints avec la couverture de leur dernier numéro en montrant un charnier. Pensez-vous que cela a sa place sur une couverture de magazine à la portée de tous ?
Venez nous donner votre avis.
pour côtoyer l’univers du glauque et de l’underground depuis pas mal d’année, je pense très bien qu’un média ai enfin franchi le pas et n’ai pas répondu aux « attentes » des annonceurs.
Je ne trouve pas cela choquant. D’autant plus que l’image montre finalement la mort de manière très abstraite. Ca pourrait très bien être un monument commémoratif en bronze !
Je crois qu’il y a moyen d’aller beaucoup plus loin avant de choquer tant la réalité peut-être cruelle. Soyons réalistes et arrêtons de nous voiler la face, ce n’est qu’en montrant la réalité qu’on peut faire réagir les gens à l’autre bout du monde.
L’Humanité avait déjà fait débat à l’époque avec quelque chose qui va quand même un peu plus loins: http://www.arretsurimages.net/media/article/s16/id1527/original.10721.jpg (ne pas hésiter à supprimer si jugé trop. Même si tout le monde a pu le voir sur la devanture des kiosques.)
Ouais ouais, faut aussi faire gaffe à l’image et prendre du recul.
L’Humanité ? Tu veux dire Libération ?
Non L’humanité (voir lien plus haut dans les commentaires).
Ah oui, j’avais oublié ce lien ! Au temps pour moi. Cela dit, mon commentaire le change pas, même pour l’Humanité. ;))))
Yep pas faux. Politique + actu = mauvais ménage.
qu’est ce qu’il faut pas lire.
ce que propose dje, par exemple, c’est un journal qui ferait du grand spectacle, puisque deconnectant les faits des responsabilités, qui sont toujours politiques quand il s’agit de faits de guerre.
Objectifs? pourquoi y aurait il besoin de plusieurs journaux si on faisait du journalisme sans tripes et sans coeur. un seul suffirait, mais cela n’empêcherait pas qu’il soit au service d’une idéologie, celle de ceux qui ne veulent pas comprendre le monde, ou de ceux qui ne veulent pas le voir tel qu’il est.
la subjectivité du journaliste c’est son humanité: nous ne sommes pas des objets insensibles à notre environnement.
la une de l’humanité prend parti? ben justement, c’est le seul intérêt de faie une telle une, éclairer sur des victimes qu’on aurait préféré nier
la même chose concernant srebrenica. si personne ne prend parti, pourquoi en parler. Pour mettre victimes et bourreaux sur le même pied?
Le fait d’être assailli d’information, ne permet finalement pas d’avoir un vrai recul. Ce recul dont vous parlez, devrait être celui d’une plus grande explication, et donc compréhension des faits, pluraliste, qui permet en éclairant tous les points de vue possible, d’avoir l’idée t la compréhension la plus large des faits. Ca ne peut pas passer par le renoncement de ceux qui font de l’information, à leur propres conviction, culture leur compréhension du monde donc. C’est ce qui fait l’intérêt d’avoir des journaux défendant différentes idées.
vouloir nier l’idéologie, c’est une idéologie…
sans compter, qu’à propos de ta proposition de supermagazine, avec des reporters aux quatre coins de la terre, la question que je me pose immédiatement, c’est qui les paie et comment vivent ces reporters? On dirait que l’on oublie facilement qu c’est un métier…