Transportant à son bord un échantillon aléatoire de la population, le train reflète les mutations de la société russe. Autrefois vecteur du nationalisme russe en Sibérie, puis organe du réalisme soviétique, il est devenu un bazar, un lieu d`échange et de commerce, emprunté entre deux villes sibériennes aussi bien par des hommes d`affaires sibériens que par des femmes pour qui la vente ambulante de marchandises chinoises est porteuse de tous les espoirs de richesse. La réussite et la « déveine » s`y affichent côte à côte, dans l`espace réduit des wagons.
Ce reportage a fait l`objet d`un livre publié aux éditions La Renaissance du Livre sous le titre : « De Paris à Pékin par le transsibérien »
Les arrêts du transsibérien sont généralement brefs, de quelques minutes à une demi-heure au maximum
Un laps de temps suffisant pour une multitude d’échanges sur les quais et le déchargement du wagon postal.
Ekatérinbourg-Krasnoïarsk
Une vendeuse ambulante de fourrures. Première richesse sibérienne à avoir été exploitée, la pelleterie reste une spécialité prestigieuse du « Far East » russe.
Les compartiments du transsibérien
Un foyer, pour les Russes. Ils s’y installent parfois pour une semaine entière.
Krasnoïarsk-Irkoutsk
Derniers souvenirs d’Occident.
D’anciennes locomotives à vapeur
Dans la plupart des stations sont exposées, peintes à neuf et lustrées, d’anciennes locomotives à vapeur, symbole d’un passé pionnier du transsibérien.
Irkoutsk-Vladivostok
Sibérie orientale : une maisonnette d’employé du rail.
Les techniciens de l’Extrême-Orient
Ils changent les bogies russes pour des bogies chinois, quelques kilomètres avant le poste de douane mandchoue.
Le temps s’évade au fur et à mesure du franchissement des fuseaux horaires
Pour le rattraper, les passagers multiplient les petits gestes dont est fait, ailleurs, leur quotidien.
C’est bien avant la Sibérie orientale que l’Orient s’engouffre dans le train
Avec les visages bouriates, mongols, kazakhs…
Le train transsibérien réunit ou sépare plus que tout autre train
De Moscou à Vladivostok, il parcourt 9 300 kilomètres.
Depuis l’ouverture de la ville de Vladivostok aux étrangers en 1992
Le trafic ferroviaire s’est peu à peu intensifié entre Extrême-Orient sibérien et Manchourie, et l’activité va croissant dans les gares.
Une jeune Bouriate heureuse d’arriver bientôt dans « son pays » des rives du Baïkal.
On voyage avec toutes ces personnes… J`aime beaucoup, bravo !
Bravo! Belles photos pleines de vie où les éléments humains s`intègrent parfaitement dans des décors hauts en constrates. J`aime beaucoup.
on voyagerait presque avec eux, merci pour ces commentaires 😉