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Le changement climatique est l’un des problèmes les plus pressants de notre époque. Les émissions de gaz à effet de serre causées par les activités humaines ont entraîné une augmentation de la température moyenne de la planète, provoquant des événements météorologiques extrêmes, une fonte des glaces, une élévation du niveau de la mer et une perte de biodiversité.
L’Intelligence Artificielle prédit un avenir sombre
C’est, à peu de choses près, le paysage que dressent les outils d’I.A. les plus avancés lorsqu’on leur demande d’imaginer ce à quoi ressemblera la planète terre dans 10, 30 ou 100 ans. Le Fonds mondial pour la nature, WWF, est allé encore plus loin en demandant à des outils de génération d’images, comme Midjourney, de mettre en images cet avenir dans lequel la nature suffoque. L’ONG s’est focalisée sur les paysages d’un pays dont la faune et la flore sont déjà largement menacées par le changement climatique : le Royaume-Uni.
Bien qu’elles abritent des mélanges uniques de plantes et d’animaux, le Royaume-Uni a perdu 70 % de ses forêts anciennes. Le peu qui reste est confronté à de multiples menaces, notamment les étés plus chauds et plus secs engendrés par la crise climatique.
Pour accentuer le contraste entre ce que nous connaissons et ce futur probable, WWF a demandé à l’outil de produire des visuels inspirés de l’école du romantisme Britannique. Naturellement, il s’est basé sur les travaux d’artistes bien connus dans le domaine, et notamment de John Constable et Charlotte Nasmyth.
Pendant des siècles, la nature au Royaume-Uni a été célébrée par nos artistes. Ces îlots sauvages ont été romancés et glorifiés en tant que terres pastorales où une faune abondante vivait en harmonie avec les humains. Si cela a un jour été le cas, ça ne l’est certainement pas aujourd’hui.
Association WWF
Une exposition « Future of Nature » pour attirer l’attention
À travers cette série de tableaux que l’on peut découvrir via une exposition en ligne baptisée « Future of Nature », la WWF souhaite amener les internautes à se questionner sur l’avenir de la planète, et la place de la nature dans le monde de demain. Car si les tableaux sont virtuels, les données sur lesquelles ils se basent sont bien scientifiques : les descriptions reposent sur les données d’algorithmes de projection dans lesquels ont été renseignées de multiples données liées à l’environnement.
Le développement des infrastructures a largement contribué à ce que le Royaume-Uni perde 97 % de ses prairies de plaine depuis les années 1930, menaçant ainsi la survie de plusieurs centaines d’espèces de plantes et d’animaux qui vivent dans ces habitats.
Ce n’est donc pas un hasard si, en trame de fond de ces peintures virtuelles se mêlent des sujets critiques comme les famines, la pollution atmosphérique, les catastrophes naturelles et climatiques ou encore la disparition d’espèces animales, avec des paysages désertiques dénués de toute vie. Qui souhaite, pour ses enfants, un futur où incendies, inondations et sécheresse font partie du quotidien ?
Une seule urgence pour l’Homme : agir !
Face à cette crise, il est essentiel que nous prenions des mesures concrètes pour réduire notre empreinte carbone et atténuer les effets du changement climatique. Cela peut inclure l’adoption de pratiques agricoles durables, telles que l’agroforesterie et la gestion de l’eau, la promotion de la transition vers des sources d’énergie renouvelable et l’amélioration de l’efficacité énergétique, ainsi que la mise en place de politiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à soutenir l’adaptation des populations les plus vulnérables.
L’agriculture intensive a transformé le paysage britannique, dégradant radicalement nos sols autrefois riches et libérant de grandes quantités de carbone dans l’atmosphère. En outre, ce type d’agriculture a largement contribué à la diminution de plus de 50 % de la population d’oiseaux des terres agricoles depuis 1970.
En fin de compte, l’impact du changement climatique ne se limite pas à une seule région ou à un seul pays, mais affecte tous les êtres vivants de la planète. Nous devons tous travailler ensemble pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et préserver notre environnement pour les générations futures. Tout espoir n’est pas perdu, selon l’ONG, qui commente ainsi, pour conclure :
C’est toujours à nous de décider et avec votre soutien, nous pouvons redonner vie à la nature britannique
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WWF
